L’écriture en dialogue

L’Institut littéraire suisse de Bienne fête ses 10 ans. L’occasion d’évoquer le mentorat, pierre angulaire de sa formation, alors que d’ex-étudiants affronteront bientôt leurs mentors lors d’une joute littéraire à Genève.

Lecture d’une étudiante lors de la présentation des derniers travaux bachelor, juin 2016. 
Wiebke Zollmann

 

 



«Dans l’Odyssée d’Homère, Mentor est le conseiller d’Ulysse puis de Télémaque. Exercer un métier qui fait référence au texte fondateur de la littérature occidentale, n’est-ce pas fabuleux?!» s’exclame Eugène, mentor à l’Institut littéraire suisse à Bienne (ILS). Depuis quelques années, il accompagne les étudiants de bachelor dans l’écriture du projet personnel qu’ils développent au cours de leur formation. Le mentorat est en effet la colonne vertébrale du cursus de bachelor et de master proposé par l’ILS, pionnier en la matière.

Ouverte en 2006, l’école fête cette année ses 10 ans avec une grande tournée de lectures, Textes en route, qui fera escale à Genève mercredi prochain (lire ici), et avec deux jours de festival fin juin. Le cap des cent diplômés sera alors franchi, après dix volées d’étudiants actifs dans les domaines de la prose, de la poésie, du théâtre ou de genres expérimentaux, en français et en allemand.

Côté romand, une partie du milieu littéraire craignait un «formatage» des textes après le passage par une école. Dix ans plus tard, la réalité lui donne tort. D’Antoinette Rychner et Elisabeth Jobin, les premières étudiantes, à Elisa Shua Dusapin et Matthieu Ruf, en passant par Arnaud Maret, Anne-Sophie Subilia, Arthur Brügger, Gaïa Rengli ou Isabelle Sbrissa, force est de constater la pluralité des voix, des genres et des univers, ainsi que la maturité des premiers textes publiés par les anciens étudiants. Des écrits pour la plupart élaborés (et parfois terminés) pendant leur formation, en dialogue avec un mentor. Le jubilé de l’ILS nous donne l’occasion d’un tour d’horizon de cette spécificité.

 

1. L’Institut pionnier

Pour préparer l’ouverture de la formation bachelor en 2006, la directrice de l’Institut Marie Caffari et le professeur Daniel Rothenbuhler visitent plusieurs filières d’études littéraires. En Allemagne ou en Grande-Bretagne existe bien une forme de supervision des textes, mais sur un laps de temps court, sans suivi individuel dans la continuité. Ils rencontrent également des enseignants en arts visuels de la Haute école des arts de Berne (HKB), dans laquelle s’inscrit le master proposé par l’ILS. «Ils effectuaient un travail avec des petits groupes d’étudiants et avaient mis en place un ‘tutorat’ pour suivre les travaux d’élèves lors de rencontres régulières», raconte Marie Caffari. C’est de ce concept que l’ILS s’inspirera. Durée et continuité dans le retour sur les textes offriront aux étudiants une intensité de suivi et de présence inédite.

«Cela a très bien fonctionné, poursuit Marie Caffari. Nous avions suivi une intuition forte mais nous avions confiance, ce dialogue n’est pas totalement nouveau.» Ces retours sur les textes ont toujours existé, les écrivains faisant lire leur manuscrit à des personnes de confiance, des pairs, ou leur éditeur – certains effectuent un vrai travail de lectorat, parfois très en amont de la publication, surtout dans les traditions germanophones et anglo-saxonnes. Mais que cet échange ait lieu dans un cadre pédagogique, autour de textes encore en chantier, est nouveau. La filière d’étude formalise ainsi cet échange et… le finance. Car le travail de suivi est conséquent. (1)

C’est l’ILS qui choisit les duos de première année, puis les étudiants changent de mentor pour les deux dernières, ce qui permet une pluralité de points de vue (actuellement, Noëlle Revaz, Claire Genoux et Eugène remplissent cette fonction). Quant aux élèves de master, ils font leur choix à partir de leur projet, invitant des intervenants extérieurs à les suivre.

 

2. Relation exigeante

Pour les mentors comme pour les étudiants, c’est une relation passionnante mais exigeante, confie Marie Caffari, où beaucoup de facteurs entrent en jeu: «Il y a le texte même bien sûr, mais aussi la confiance entre étudiant et mentor, la capacité de celui-ci d’entrer en matière sur des écrits variés et des enjeux différents, sa qualité d’écoute, la bonne tonalité de sa réaction selon l’étudiant... Les demandes sont très différentes et il n’y a pas de modèle directif.»

A l’ILS, Eugène et Noëlle Revaz ont donné des ateliers d’écriture avant de devenir mentors pour les étudiants de bachelor. «On apprend d’abord à se connaître, raconte Noëlle Revaz. Mon travail est de leur donner confiance, pour qu’ils soient autonomes et n’aient plus besoin de moi», résume-t-elle. Cela passe par relever les particularités de chacun. «Il faut les inciter à oser, à ne pas faire comme tout le monde, à développer ce qu’ils ont de plus personnel.»

Eugène cite sa collègue Ruth Schweikert, mentor alémanique: il s’agit de «se mettre dans la position où il n’y a que moi qui peux raconter cette histoire». Il tente lui aussi de révéler ce qui appartient en propre à l’étudiant, soulignant sa singularité pour l’aider à trouver un ton. «J’essaie de me mettre au service de son projet, de voir comment il pourrait se développer au mieux avec ce qu’il apporte.» L’essentiel étant de créer un climat de bienveillance, où la critique pourra être accueillie.

«Ce qui est fascinant, c’est d’entrer dans le monde de l’autre, son univers qui se cherche, ses spécificités qu’il faut comprendre et respecter, avec ses failles et ses défauts», ajoute Michel Layaz, qui suit à la demande des étudiants de master après avoir officié au niveau bachelor. «Comment trouver le ton et la nuance pour être entendu, jusqu’où dire les choses?»

Chaque mentor a en outre ses obsessions, d’où l’intérêt d’en changer. «Certains seront plus attentifs à la structure, aux personnages; je suis plus formel, me concentrant sur la langue, le détail», note Michel Layaz, Prix suisse de littérature cette année pour Louis Soutter, probablement. «Il n’existe pas de catalogue de critères à appliquer, mais tout de même des points indiscutables – l’architecture du texte qui fonctionne ou non, par exemple. Quant à la dimension plus subjective, même si elle ne touche pas à la pure raison, beaucoup d’étudiants sentent et comprennent très bien ces commentaires.»

 

3. Gérer l’autorité

L’interaction joue à plusieurs niveaux, puisque le mentor est lecteur privilégié mais aussi auteur. Il arrive ainsi que le lien élève-enseignant laisse place au dialogue entre pairs, tandis que les questions des étudiants sont souvent stimulantes pour les mentors.

«J’ai toujours beaucoup aimé cet accompagnement, mais au début je le gérais assez mal, raconte Michel Layaz. Je me posais trop de questions, notamment sur ma responsabilité dans l’échec, la réussite, la qualité d’un texte. Le texte de l’autre me hantait comme une basse continue. J’ai donc arrêté. Mais depuis que j’ai repris au niveau master, cette appréhension a disparu.» Le contexte est également plus détendu, l’ILS ayant depuis largement fait ses preuves.

Poser des garde-fous, dans les deux sens de cette relation, cela s’apprend. Noëlle Revaz met en garde contre l’autorité du mentor: «On peut donner l’impression qu’on sait, alors que chaque livre demande un nouveau savoir-faire. Je minimise donc mon propos, soulignant qu’il est un regard, un avis. Je veux donner confiance à l’étudiant pour que ce soit lui qui ait autorité sur son texte.» En tant qu’auteure, la fonction de mentor la rend humble, confie-t-elle. «Je ne suis pas toujours plus avancée qu’eux.» Eugène, lui, propose à ses étudiants en fin de cursus de commenter l’un de ses textes. «Ça leur donne confiance. Ils doivent devenir leur propre mentor et stimulateur.»

 

4. Cadre protégé

La «scène de mentorat» permet une ouverture aux autres, tout en étant protégée. Car l’étudiant montre un texte inachevé, dont il n’est pas encore satisfait, ce qui peut être déstabilisant. «Je n’entre d’abord pas dans les détails, ne pointe que ce qui ne va vraiment pas, explique Noëlle Revaz. C’est plus tard qu’on travaille davantage la langue.» Beaucoup écrivent un texte «à côté», qu’ils ne montreront pas au mentor, raconte-t-elle. «Ils gardent un espace intime, un sas à eux, c’est sain.»

Elle dit admirer chez eux cette capacité à partager un texte en chantier, à l’ouvrir aux autres. «Ils ne s’identifient pas totalement au texte mais gardent un recul qui permet d’entendre les critiques. C’est un signe de maturité.»

«On commence à écrire quand on réécrit», ajoute Eugène. Pour certains, c’est d’abord difficile et ils résistent. «Le mythe de l’inspiration, j’essaie de le tuer le plus vite possible. ‘Je n’étais pas inspiré cette semaine’ n’est pas possible. Je les emmène au café, à la poste, ils doivent écrire trois scènes… Tout est matière à littérature.»

Bien sûr, les étudiants peuvent ne pas être d’accord, se rebeller. Participer à un mentorat implique de prendre position, observe Marie Caffari: «Dans cet échange, l’étudiant affirme aussi ses choix. Il apprend à décider en connaissance de cause.» Le mentorat ne permet pas de faire surgir un texte miraculeusement, mais «il rend possible plus vite son émergence».

 

5. Un accélérateur

Cette dimension d’accélérateur est mise en lumière par tous, mentors et étudiants. La réflexion est plus claire, plus rapidement, les blocages moins longs. «Seul, on doute beaucoup; le dialogue est un soutien», dit Noëlle Revaz.

Cette «maturation» accélérée est aussi ambiguë, nuance Michel Layaz: «Il y a des échecs et des apories auxquels il est bien de se confronter seul. Ce temps n’est pas vraiment perdu.» Que veut dire, d’ailleurs, perdre du temps dans le domaine de l’écriture? Par rapport à quels critères? Ceux du marché éditorial qui demande de produire beaucoup, de commencer jeune?

Malgré ce dialogue, «il y a toujours un moment où tu es seul face à ce que tu as à dire, même si la réflexivité peut ensuite se partager», ajoute Michel Layaz. Quant à Noëlle Revaz, elle souligne qu’il est important que des auteurs continuent à le devenir sans diplôme.

 

6. Emulation

Reste que ces échanges créent une émulation favorable. «Nous avons la conviction que les textes en bénéficient, note Marie Caffari. L’objectif est de leur permettre de se déployer le mieux possible. L’échange rapproché facilite ce déploiement, l’intensifie.» Il donne aux étudiants une maturité, mais aussi un réseau. Il faut dire qu’ils se lisent et se commentent aussi mutuellement.

Quand Michel Layaz a publié son premier roman en 1993, il était très seul. «La littérature romande n’intéressait personne et était reléguée au fin fond des librairies. Il y a eu un changement extraordinaire, avec l’attention de la presse, des éditeurs, des libraires. Ont émergé beaucoup de textes et d’auteurs de qualité, de manifestations publiques, d’ateliers d’écriture… Une vitalité qui témoigne de la bonne santé de la littérature romande.» L’arrivée d’auteurs issus de l’ILS contribue à ce terreau fertile, qui favorise à son tour l’émergence de nouvelles plumes.

 

7. Coauteurs?

Le mentorat est un processus de création dialogué, une réflexion parallèle et contingente au texte même: cette définition désigne les changements dans le processus d’écriture littéraire, analyse Marie Caffari. «L’idée de l’auteur solitaire perd de sa pertinence. Plusieurs modes de création et de production coexistent, dont l’un est ancré dans l’échange.» A la fin de leurs romans, les jeunes auteurs remercient d’ailleurs de plus en plus souvent tous ceux qui ont lu leur manuscrit, reconnaissance affichée que d’autres sont intervenus, que le texte s’est élaboré dans un réseau. La perception de sa production a changé.

Peu familière de cette manière de travailler, la génération des mentors a dû l’inventer avec les étudiants. Ceux-ci ne vont pourtant pas jusqu’à parler de «co-auctorialité». «Ils disent plutôt qu’il y a eu interaction, tout en reconnaissant que le dialogue a été important pour le développement du texte, relève Marie Caffari. Difficile de trancher cette question.»

Le mentorat intervient dans le processus d’écriture, il en fait partie. «A l’ère de l’auteur solitaire et inspiré, il n’était jamais question de la fonction d’autres lecteurs, alors qu’il y en a toujours eu, poursuit-elle. La scène de mentorat met en avant cette présence intégrée au processus d’écriture.» La réflexion s’élabore ainsi dans l’échange, et le fait qu’il y ait un destinataire précis du texte influence aussi son élaboration.

 

8. Formes plurielles

Pour Marie Caffari, le mentorat pratiqué à l’ILS est à la fois un symptôme et une cause: «Nous sommes dans un moment de la création où l’émergence du texte n’est plus limitée à l’espace intime et solitaire. L’écriture se déploie ailleurs, la publication prend de multiples formes, il y a d’autres espaces de résonance des textes.» Dans le colloque «Ecrire en dialoguant» organisé en novembre dernier par l’ILS, le professeur français Lionel Ruffel montrait que les pratiques littéraires contemporaines s’inscrivent moins dans un imaginaire de la Littérature avec un grand L que dans un imaginaire de la publication. Une transformation qui s’accompagne d’une mise au premier plan de l’écriture, et non de la littérature. «Le livre est devenu un objet de consommation et écrire est sans doute plus léger», remarque Noëlle Revaz.

Cette nouvelle manière de produire des textes débouche sur d’autres modes de lectures publiques, dans des lieux imprévus, ou au fil de happenings qui reflètent les échanges en amont. «Cette génération d’auteurs a moins d’ego, relève Eugène. Ils écrivent des textes collectifs qui intègrent le dialogue, comme l’AJAR, et prennent des initiatives. Moi, j’attendais qu’on m’invite, j’espérais.»

 

9. Le livre, toujours

En offrant un cadre expérimental, l’école permet un rapport de confiance et non de force, observe Michel Layaz: «Les textes qui y sont produits ne sont pas voués à la publication, même si la plupart y pensent.» Les étudiants doivent rendre quarante pages à la fin de leur cursus mais beaucoup présentent un texte terminé, ou presque. Si le premier livre de Julien Maret a émergé en parallèle à l’ILS, Antoinette Rychner, Elisabeth Jobin, Arthur Brügger, Elisa Shua Dusapin ou Matthieu Ruf ont publié des ouvrages élaborés dans ce cadre, ajoute Michel Layaz. «J’ai l’impression que malgré tous les modes de présentation des textes qu’ils explorent, le rêve classique du livre imprimé demeure», conclut-il. I

(1) Journée d’information sur le cursus de bachelor le 22 février à l’Institut littéraire, Bienne. www.institutlitteraire.ch

 

«Le mentor voyait ce dont je n’avais pas conscience»

Deux anciens étudiants de l'Institut littéraire suisse évoquent ce que leur a apporté le mentorat littéraire, avant leur performance le Ring à Genève.

Gaia Grandin et Arthur Brügger sont diplômés de bachelor de l’Institut littéraire suisse (ILS). La première a publié le recueil poétique Faoug (Cheyne, 2013), Prix de la Vocation, le second le roman L’œil de l’espadon (Zoé, 2015), prix Bibliomedia 2016. Tous deux font partie du collectif Hétérotrophes, qui réunit d’anciens étudiants de l’Institut.

«C’est un rapport de confiance et de complicité qui m’a beaucoup aidé», raconte Arthur Brügger, qui a commencé sa formation avec Antoine Jaccoud et l’a poursuivie avec Eugène. Pour lui, le mentor a été un premier regard extérieur qui pointait l’écart entre son intention et le résultat. «Il voyait aussi des choses dont je n’avais pas conscience. Il m’a aidé à prendre du recul par rapport aux textes. L’idéal est de devenir son propre mentor, de pouvoir poser un regard extérieur sur sa production, d’apprendre à retravailler ses textes. C’est ce qu’on développe. Cela peut s’apprendre seul, ou avec un éditeur s’il offre cette relecture précise.»

Un soutien pour continuer

Ce lien est très particulier, ajoute-t-il. «Quand on veut plaire au mentor, suivre ses remarques et ‘bien faire’, ça ne marche pas. Parfois, on veut aussi prouver qu’il a tort! Et il y a des moments où on n’a plus envie d’écrire et on y est obligé. Ces périodes sont fécondes, car elles nous font sortir de nos lignes habituelles.» Il s’agit de trouver un équilibre pour que le mentor «ne prenne pas trop de place». Cette relation, à construire et à négocier dans un apprentissage mutuel, a développé son autonomie et sa confiance en ses propres choix.

Pour Gaia Grandin, «ce dialogue permet au texte d’exister». Elle relève les doutes qui assaillent celui qui écrit seul. «Comment savoir si c’est un vrai projet ou seulement un exercice, s’il faut continuer ou lâcher? Pour moi, écrire est toujours un combat. Quand je commence un texte, soit je n’en vois pas l’utilité, le sens, l’intérêt, soit je suis portée par lui, il s’écrit presque tout seul; dans les deux cas, arrive un moment de blocage. Le mentorat permet de mettre ses doutes de côté et de ne pas abandonner. Il nous force à accoucher de ce qu’on n’écrirait pas forcément.» Elle a vécu l’ILS comme un cadre protégé où écrire en toute liberté, hors des critères de jugements habituels. «Le texte est un objet à retravailler, avec lequel jouer. A l’extérieur, on est toujours dans le domaine du ‘assez bien’ ou non pour être publié, pour recevoir un prix, etc. A l’ILS, ce n’est pas ce qui compte.» C’est un laboratoire qui préserve de la compétition. Alors qu’à leur sortie, les diplômés se retrouvent en concurrence dans le libre marché, constate-t-elle.

Les lecteurs nécessaires

Cette solitude n’est pas toujours facile à vivre. «On est rarement son meilleur juge», poursuit Gaia Grandin. «On ressent un manque», renchérit Arthur Brügger – par ailleurs membre de l’AJAR, qui réunit une vingtaine de jeunes auteurs romands. Avec d’autres anciens étudiants de l’ILS, ils ont donc fondé le collectif Hétérotrophes, histoire de garder un lien et de continuer à se lire et à échanger. «On ne se passera jamais de lecteurs», note Arthur Brügger. Cette dynamique débouche parfois sur des projets – ainsi une future petite collection de courts textes – et des manifestations publiques, à l’image du Ring (lire ci-dessous). APD

 

 

LE RING MET LES MENTORS AU DÉFI

Hétérotrophes, collectif d’anciens élèves de l’Institut littéraire suisse, est à l’origine du Ring organisé mercredi prochain dans le cadre des 10 ans de la formation. «Nous voulions jouer avec le mentorat et le détourner», raconte Arthur Brügger. A la Maison de Rousseau et de la littérature, six ex-étudiants affronteront donc les mentors Claire Genoux, Eugène, Michel Layaz et Antoine Jaccoud dans un match d’improvisation littéraire en deux manches, sous l’autorité d’un arbitre. Le public votera pour le vainqueur de cette joute verbale sans pitié, lors d’une soirée sous adrénaline qui s’annonce ludique et risquée... APD

Le Ring, me 25 janvier à 19h, Maison de Rousseau et de la littérature, Genève. www.m-r-l.ch

 

http://www.lecourrier.ch/146057/l_ecriture_en_dialogue