FUREUR DE LIRE Samedi, le festival genevois met le cap sur le «nouveau roman italien» avec le numéro 2 du collectif Wu Ming et l'écrivain et traducteur Serge Quadruppani. Avant-goût de quelques enjeux littéraires et politiques passionnants.

 

Ils refusent d'être pris en photo et signent leurs oeuvres communes et individuelles «Wu Ming», soit «anonyme» en chinois. Leur démarche littéraire est ambitieuse, vaste et généreuse. Leurs romans-fleuves, best-sellers en Italie, sont accessibles gratuitement sur leur site internet où ils prennent des formes diverses au gré des interventions des lecteurs. Ceux-ci ont de multiples occasions de rencontrer les quatre auteurs du collectif (le cinquième a quitté le navire l'an dernier): très actifs politiquement, ils arpentent toute la Péninsule et mènent une réflexion passionnante sur des thèmes comme la genèse des mythes, la culture pop ou le copyleft (libre accès aux oeuvres et aux logiciels ainsi qu'à leurs versions modifiées). Wu Ming, c'est aussi un «acteur important des manifestations de Gênes en 2001, menant, en Italie et dans le reste du monde maints combats sur la Toile et dans la rue», et un «bouillonnant foyer de création dans l'écrit, la musique, la vidéo, le cinéma, l'ensemble entrant en fusion sur internet», écrit Serge Quadruppani, traducteur des oeuvres du collectif pour les Editions Métailié.

Il est invité cet après-midi à Genève par la Fureur de lire avec Wu Ming 2 – selon l'ordre alphabétique de leurs noms de famille – pour dialoguer autour du «nouveau roman italien» ou «New Italian Epic», un concept théorisé par Wu Ming 1 (lire des passages de son essai ci-après). Dans une Italie en pleine crise, Wu Ming développe une réflexion littéraire et politique stimulante. Coups de fil à Giovanni Cattabrica, alias Wu Ming 2, et à l'indispensable passeur des lettres italiennes qu'est Serge Quadruppani.

 

Vous signez vos livres collectifs et individuels Wu Ming, mais vos noms sont connus et vous rencontrez souvent vos lecteurs. Que signifie l'anonymat de l'auteur?

Wu Ming 2: Nous pensons que celui qui raconte doit rencontrer ses lecteurs face à face, mais que la biographie de l'auteur n'est pas très importante: ce qui compte sont les oeuvres, ce que l'écrivain accomplit entre les pages du livre et non dans sa vie. Il serait aussi trop long de faire figurer nos quatre noms sur la couverture de nos livres... Nous sommes comme un groupe de rock, il ne s'agit pas d'une forme d'anonymat totale: mon nom biographique est connu mais ce n'est pas important de l'écrire ni de voir ma photo. Wu Ming est célèbre en Italie, nous ne refusons donc pas la célébrité tout court mais celle qui se fonde sur une image de l'auteur. Refuser les photos et les télévisions a l'air de rien, mais cela pose souvent problèmes aux journalistes.

 

Comment procédez-vous pour écrire à plusieurs?

– Cela fonctionne différemment pour chaque roman. En général, il y a d'abord une phase de travail durant laquelle nous réfléchissons autour d'une thématique, nous lisons et visionnons des films, nous menons des recherches sur le sujet. Quand nous sommes prêts, nous rédigeons la trame avec les personnages, les enchaînements. Puis chacun choisit une scène qu'il désire écrire et nous en discutons plus en détail. On rédige ensuite le chapitre en question chez soi avant de l'envoyer par e-mail aux autres, qui lisent, commentent, proposent des changements, etc. On se revoit alors pour discuter des commentaires et variantes proposées, on retravaille, on coupe, on colle... Quand j'écris seul, la dimension collective existe mais elle est moins fréquente – je rédige une dizaine de chapitres avant de les faire lire aux autres –, c'est plus solitaire et plus difficile. La richesse du collectif vient de ce qu'on ne se dit jamais «c'est bon» ou «c'est nul», mais on travaille tout de suite avec les commentaires pertinents des autres.

 

L'écriture n'est qu'une facette de votre travail et vos livres ont un prolongement sur internet. Les concevez-vous d'emblée comme multimédia?

– Tout est multimédia aujourd'hui. Nous croyons que la narration doit être «transmédiatique», c'est-à-dire que nous devons raconter une histoire pas seulement avec le livre, l'écriture, mais aussi avec d'autres moyens qui peuvent enrichir l'univers narratif du roman. Nous créons toujours des sites internet liés aux romans, où il est possible d'intégrer des images et du son mais surtout les interventions des lecteurs. Untel peut écrire une chanson à propos d'une séquence, tel autre un nouveau chapitre, ou tourner une vidéo inspirée du récit. Tout cela s'ajoute au roman, il est ouvert. L'histoire a besoin d'une communauté pour être bien racontée.

 

Cette dimension de communauté est-elle liée aux réflexions de Wu Ming sur le mythe?

– En effet. Nous travaillons sur des archétypes pour que la communauté se les réapproprie ensuite. L'auteur se sert de mythes mais ils proviennent d'un champ commun et doivent être utilisés par la communauté. La narration est comme une technique de lutte où l'auteur n'intervient pas seul.

 

Si le mythe appartient à la collectivité, est-ce aussi le cas des livres? Les vôtres sont disponibles gratuitement sur internet.

– Pour raconter une histoire, pas besoin d'éditeur; on en a besoin si on veut vendre un livre avec une histoire. L'histoire et le livre sont deux choses différentes. L'histoire est gratuite et l'auteur doit la donner car il ne pourrait rien raconter sans les autres autour de lui: la communauté et les mythes ne m'appartiennent pas. Tandis que le livre est un objet, c'est normal qu'il ait un prix. Nos livres sont aussi publiés en Italie et se vendent très bien, en même temps que beaucoup sont téléchargés. Les maisons de disques se plaignent qu'une copie téléchargée égale une copie vendue en moins, mais c'est faux, je pense au contraire que cela représente cinq à six copies vendues. Depuis 1999, en Italie, notre livre Q (paru en français sous le titre L'OEil de Carafa) a été téléchargé 40 000 fois, et on en a vendu 250 000 copies...

 

Wu Ming a distingué des lignes de forces dans la littérature italienne contemporaine, théorisées par Wu Ming 1 dans «New Italian Epic». Les auteurs cités se reconnaissent-ils dans ce mouvement?

– Le New Italian Epic n'est pas vraiment un mouvement, il n'a pas de manifeste. Mais beaucoup d'écrivains et de critiques ont été intéressés par cette analyse. Nous avons considéré quinze ans de littérature italienne et nous avons démontré qu'il se passait des choses intéressantes, contrairement à ce qu'affirmait la critique. Beaucoup de livres partagent des caractéristiques communes importantes, notamment un désir de redonner une noblesse à l'épopée et d'écrire des histoires riches, avec une foule de personnages et des trames amples, permettant de mieux comprendre la complexité qui nous entoure. Recherchant une «nouvelle épique», ces romans utilisent les archétypes de l'épopée grecque et médiévale pour rendre les lecteurs et les auteurs plus intelligents sur cette complexité du monde.

Quand nous avons écrit Manituana, qui se passe pendant la guerre d'indépendance américaine, nous avions en tête le 11-Septembre, Abu Ghraib, les justifications de Bush pour les guerres d'Irak et d'Afghanistan. Le présent se transfigure à travers les faits historiques. La forme épique aide ainsi à comprendre, à raconter, à trouver des fils rouges dans cette complexité sans la simplifier, en la respectant. Ce n'est pas un hasard si le New Italian Epic a émergé en Italie, pays très compliqué.

 

Comment liez-vous vos activités artistiques et militantes?

– Il n'y a pas de frontières entre culture et politique, entre écriture et politique. Un artiste est toujours engagé, même s'il le nie car c'est aussi une forme d'engagement, avec ses conséquences pratiques et politiques. En Italie, Silvio Berlusconi a un grand pouvoir symbolique et médiatique, c'est-à-dire narratif: il a réussi à raconter une histoire. Quand il a commencé sa carrière politique, il a envoyé par poste à tous les Italiens un pamphlet, qui était aussi une revue de ragots, un dépliant, un portfolio, un petit roman autobiographique... intitulé Une Histoire italienne. Enormément de lecteurs se sont identifiés au récit et au personnage principal...

Les anti-Berlusconi sont souvent obsédés par les faits, la vérité. Mais résister, ce n'est pas déclarer que la narration ne sert qu'à dire des mensonges, comme Berlusconi, et qu'il faut cesser de raconter pour faire du journalisme, de l'enquête: résister à une histoire, c'est raconter mille autres histoires différentes. Oui, il faut démasquer le pouvoir en disant la vérité, mais on peut la dire en racontant quelque chose. L'information et la narration ne sont pas ennemies, elles peuvent s'aider. Le pouvoir a toujours raconté des histoires. «L'imagination a toujours été au pouvoir», peut-on dire en retournant la phrase de Mai 68. La lutte politique est une lutte d'imagination. Il ne faut pas laisser le champ de bataille aux politiciens professionnels et renoncer au récit sous prétexte que la narration a été manipulée.

 

En Italie mais aussi en Europe, la gauche institutionnelle peine à offrir des alternatives convaincantes. Comment l'expliquez-vous?

– La gauche politique a du mal à proposer ses propres histoires, qui ne soient pas celles de la droite en négatif. Elle se contente de réagir – or la réaction appartenait historiquement à la droite. Raconter, c'est proposer des idées nouvelles, des paradigmes différents: si on accepte les cadres donnés par l'adversaire pour les renverser, on les accepte tout de même. Sur le thème de la sécurité par exemple, il s'agit de raconter une histoire différente au lieu de dire «oui c'est important, mais...», ce qui signifie qu'on reconnaît implicitement la validité de ce cadre alors qu'il doit être refusé et qu'autre chose doit être inventé.

La narration est un rapport entre passé, présent et futur et sert aussi à proposer un futur différent. Nous racontons beaucoup d'histoires de vaincus, de la fin d'un monde, pour dire qu'il y a toujours quelque chose à sauver au-delà de la défaite: comment a-t-on fait dans le passé pour maintenir l'effet de l'indépendance et de la liberté dans une situation de guerre civile? se demande-t-on dans Manituana. Comment le refaire?

 

«Fureur à l'italienne», rencontre avec Wu Ming 2 et Serge Quadruppani, sa 26 septembre 2009 à 13h, Maison communale de Plainpalais, 52 rue de Carouge, Genève. www.fureurdelire.ch

www.wumingfoundation.com

Lire. Wu Ming, Manituana, traduit de l'italien par Serge Quadruppani, Ed. Métailié, 2008. www.manituana.com

 

Un «dépassement» du roman noir

Serge Quadruppani dirige depuis dix ans la Bibliothèque italienne des éditions françaises Métailié. Il vit une partie de l'année dans la Péninsule, où son réseau d'amis, d'auteurs, d'éditeurs et de journalistes lui permet «d'être à l'affût de ce qui se fait». C'est lui qui choisit les écrivains qu'il souhaite traduire pour Métailié: il a fait connaître Valerio Evangelisti, Sandrone Dazieri, Massimo Carlotto, Marcello Fois, Giuseppe Montesano, Giancarlo De Cataldo ou Eraldo Baldini, et est le plus important traducteur en français des romans d'Andrea Camilleri. Une palette de romans noirs, signe de la vitalité du genre en Italie.

Quadruppani est lui-même auteur d'une vingtaine de romans dont une majorité de polars, genre privilégié pour aborder des enjeux de société, ainsi que d'enquêtes et d'essais – tel Antiterrorisme en France ou la terreur intégrée (La Découverte 1989). Dans le même esprit, il travaille aujourd'hui à une enquête sur l'instrumentalisation de l'antiterrorisme en Europe à partir d'exemples concrets. «Depuis l'âge de 20 ans, mes convictions me situent au carrefour de ce qu'on appelle aujourd'hui les 'libertaires' et les 'ultra-gauche'», écrit-il sur son site 1. Entretien.

 

Vous suivez depuis des années ce qui s'écrit en Italie. Peut-on dire que la littérature s'y fait le sismographe de la situation politique et économique?

Serge Quadruppani: Il se passe en Italie ce qui est arrivé dans d'autres pays: quand la situation sociopolitique est catastrophique, la culture devient l'ultime refuge pour la résistance intellectuelle et créatrice. Dans les années 1990, on est sorti d'un regard condescendant sur le «giallo» – le roman noir italien classique – et on a découvert qu'il pouvait être une littérature de qualité, porteuse d'une charge sociale qu'on ne retrouve pas ailleurs. C'est valable pour la littérature de genre en général – je pense à Evangelisti, auteur de livres inclassables proches de la science-fiction. Les années 1990 ont également été témoins du succès d'Andrea Camilleri et du renouveau du polar autour des auteurs de Bologne: tout ceci a contribué à transformer le regard sur le roman noir.

 

Vous parlez alors d'un «dépassement» du roman noir.

– Aujourd'hui, nous sommes entrés dans une deuxième phase grâce entre autres à Wu Ming. C'est Wu Ming 1 qui a théorisé l'idée de New Italian Epic: un dépassement du roman noir vers le roman historique et d'aventures – si on tient absolument à le classer dans des catégories connues. Le plus intéressant, dans les oeuvres du New Italian Epic, est leur refus du détachement post-moderne et la volonté de prendre au sérieux l'acte de raconter, ce qui rejoint mes préoccupations et celles d'Anne-Marie Métailié. Raconter une histoire n'est pas une pure distraction mais participe à la création du mythe, à la formation des imaginaires, à la résistance à leur colonisation par les images formatées des industries du divertissement – Hollywood, Disney, la télévision, qui calibrent des histoires pour vendre un maximum de Coca-Cola. Les enjeux sont politiques.

 

Est-ce cette dimension que vous recherchez chez les auteurs que vous traduisez?

– En effet. Je ne suis pas intéressé par la littérature intimiste, nombriliste et centrée sur l'auteur très présente en France – où le milieu du polar est d'ailleurs moribond. Après avoir refermé un livre, je me dis souvent: «Mais que m'a-t-on raconté?» Manituana interroge par exemple la difficulté du métissage, de dire qui sont les bons qui les méchants, et plonge dans l'épopée de la formation des Etats-Unis. A le lire, des scènes marquent l'imaginaire et restent en mémoire: pour moi, c'est essentiel. Mais il n'y a pas que Wu Ming, d'autres auteurs offrent matière à réflexion – je pense à Carlotto, à De Cataldo et son Romanzo criminale. A Camilleri, qui parle d'histoire pour aborder l'Italie d'aujourd'hui. A La Huitième vibration de Lucarelli, que je suis en train de traduire, roman magnifique qui porte sur la colonie italienne en Erythrée. Il y aussi l'aspect fondamental du travail sur la langue à travers laquelle surgit toute une vision du monde, mis en avant par Camilleri puis d'autres. La Huitième vibration fait par exemple parler tous les Italiens de l'armée avec leur accent propre.

 

Une autre dimension intéressante chez certains de ces auteurs, et notamment Wu Ming, est leur rapport aux médias.

– Le refus de Wu Ming d'apparaître à la télévision, d'être photographiés, peut paraître extrême mais véhicule une forte charge symbolique. Ils utilisent très bien internet, animent des sites très vivants, sont en interaction constante avec leur lectorat et font beaucoup de rencontres directes. Il s'agit d'autres canaux de diffusion, qui montrent que s'est construit un important réseau de circulation culturelle en dehors de ceux possédés par Berlusconi. Evangelisti anime aussi un site important2, une référence pour ce qui est de la littérature de genre et de la culture d'opposition en Italie. Il faut relever que ces auteurs ne sont pas confidentiels mais ont un grand succès en Italie. 

 

«New Italian Epic»

Sur son site, Serge Quadruppani publie en français le long essai de Wu Ming 1 qui théorise le concept de «New Italian Epic»1. Extraits:

«Il se passe quelque chose dans la littérature italienne. Je parle de la convergence vers une unique – bien que vaste – nébuleuse narrative de plusieurs écrivains, dont beaucoup sont en voyage depuis le début des années quatre-vingt-dix. En général ils écrivent des romans, mais ils ne dédaignent pas de se lancer ponctuellement dans des essais ou dans d'autres domaines, et parfois ils produisent des 'objets narratifs non-identifiés'. Plusieurs de leurs livres sont devenus des best-sellers et/ou des long-sellers en Italie et dans d'autres pays. Ils ne forment pas une génération à l'état civil, parce qu'ils sont de différents âges, mais ils sont une génération littéraire: ils partagent des segments de poétiques, des morceaux de cartes mentales et un désir féroce qui les ramène à chaque fois aux archives ou dans la rue, ou là où les archives et la rue coïncident. (...)

Si une expression discutable et à débattre comme 'New Italian Epic' a un mérite, c'est celui de produire une sorte de champ électrostatique et d'attirer vers soi des oeuvres en apparence non similaires, mais qui ont des affinités profondes. J'ai écrit 'oeuvres', et non pas 'auteurs', parce que le New Italian Epic regarde davantage les premières que les seconds. De fait, chacun des auteurs en question a aussi écrit – et continue d'écrire – des livres qui ne rentrent pas dans la définition.

Ces récits sont épiques parce qu'ils ont pour objet des faits historiques ou mythiques, héroïques ou de toute manière aventuriers: guerres, anabases, voyages initiatiques, luttes pour la survie, toujours à l'intérieur de plus vastes conflits qui décident du sort de classes, peuples, nations ou même de l'humanité toute entière, sur fond de crises historiques, catastrophes, formations sociales au bord de la rupture. Souvent le récit fusionne des éléments historiques et légendaires, quand il ne confine pas au surnaturel. Beaucoup de ces livres sont des romans historiques, ou tout du moins ils ont l'apparence d'un roman historique, parce qu'ils reprennent les conventions, les caractéristiques stylistiques et les stratagèmes de ce genre. Une telle acception du terme 'épique' se retrouve dans des livres comme L'oeil de Carafa, Manituana, Oltretorrente, Le roi Zosimo, L'ottava vibrazione, Anthracite, Nous ne sommes rien, soyons tout!, Dernière frontière, La banda Bellini, Stella del mattino, Sappiano le mie parole di sangue et bien d'autres. Autant de livres qui règlent leurs comptes avec l'histoire turbulente de l'Italie, ou avec le rapport ambivalent entre Europe et Amérique, et qui parfois s'aventurent au-delà.

De plus, ces narrations sont épiques parce qu'elles sont grandes, ambitieuses, 'à longue portée', 'de longue haleine' et toutes les expressions qui viennent à l'esprit. Les dimensions des problèmes à résoudre pour écrire ces livres sont épiques, un travail qui d'ordinaire demande plusieurs années, et encore davantage quand l'oeuvre est destinée à transcender la mesure et les limites de la forme-roman, comme dans le cas de narrations 'transmédias', qui se poursuivent dans différents contextes.» 

 

http://www.lecourrier.ch/leur_nom_est_personne

Voir aussi Wu Ming à la rubrique "Critiques". Nous avions parlé de l'origine et de la démarche de Wu Ming en 2007, à l'occasion de la sortie de New Thing de Wu Ming 1 et de Guerre aux humains de Wu Ming 2 (Ed. Métailié).