EDITION Spécialisée dans le livre d’artiste, art&fiction lance une collection littéraire, Re: Pacific ou «ce que l’art fait à la littérature». Entre arts plastiques et écriture, les frontières se brouillent en Suisse romande.
Re: Pacific, ou «ce que l’art fait à la littérature». Tout un programme! «La collection Re: Pacific se propose d’explorer ce champ, mais j’ai une réponse différente chaque jour», sourit Stéphane Fretz, l’un des éditeurs d’art&fiction, maison dédiée au livre d’artiste qui vient de lancer sa première collection littéraire. «L’élargissement du territoire reste l’objectif», dit l’éditeur dans son communiqué, qui invite ce samedi à la fête de lancement de Re: Pacific. Trois livres ouvrent les feux: Sans titre de l’artiste français Hubert Renard, Chez soi, textes et dessins de Sarah Hildebrand, et 45-12, retour à Aravaca, fragments de journal et photos d’Alexandre Friederich, «le seul littéraire du groupe», confie Stéphane Fretz. Les trois auteurs dévoileront leurs livres ce soir à 18h à la Fonderie Kugler, à Genève, après le vernissage des dessins de Sarah Hildebrand. Au menu: musique de Cap’n Crunch, performance de Céline Masson, cocktail et Dj Theory jusque tard dans la nuit.
Si art&fiction a déjà publié des récits et autres textes de fiction, c’est la première fois qu’une collection est clairement identifiée comme littéraire. Le déclic a lieu en 2011, à la fin du projet «Mode de vie», qui marquait les 10 ans de la maison: une bibliothèque de livres uniques qui impliquait une centaine d’artistes et a débouché sur une encyclopédie, des archives et un «kit de démontage». «Pour rebondir, nous avons décidé de créer une nouvelle collection», raconte Christian Pellet, autre éditeur de l’association. «Nous voulons développer les tentatives expérimentales éditoriales des dernières années, repenser le livre et la page. Re: Pacific traduit cette ambition.» Et fait écho à Pacific, la première collection de livres d’artistes d’art&fiction, lancée en 2001.
«Nous travaillerons de manière professionnelle, avec un programme sur un ou deux ans», précise Christian Pellet. Comme art&fiction l’indique dans son communiqué, «tout y est: un beau format ‘grande collection’, le comité de lecture, les soucis de montage financier, la sortie simultanée de plusieurs ouvrages, la rentrée de janvier puis celle de septembre, la diffusion en librairie, le bandeau promotionnel». Tout pour une vraie collection littéraire, donc, sauf que le comité de lecture est composé d’artistes. Il s’est réuni régulièrement pendant une année pour lire et discuter la vingtaine de manuscrits reçus. «L’idée est de réfléchir à la plasticité d’une collection qui se veut littéraire et est conçue par des artistes», note Christian Pellet. Ainsi, l’enjeu n’est pas dans la définition littéraire de ce qu’est une collection de livres, mais dans sa définition plastique, indique l’éditeur. Re: Pacific veut bousculer les formes classiques du livre et interroger son statut.
Stéphane Fretz rapproche ces formes possibles du concept de «troisième secteur», une catégorie de la littérature théorisée en 1972 par François Le Lionnais, mathématicien lié à l’Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle). «Le premier secteur est celui de la littérature ‘traditionnelle’, le deuxième concerne les romans de gare, la SF, etc., et le troisième tout ce qui s’écrit mais ne se vend pas comme objet littéraire – ex-voto, liste de commission, assiette décorée, billet de train... Ce troisième secteur est très présent dans le livre d’artiste, qui intègre des listes, des statistiques, des jeux pour repenser les formes. Nous aimerions insuffler quelque chose de cet ordre dans Re: Pacific. C’est une idée à prendre comme un noyau d’énergie plus que comme une thèse ou un concept.» Dans le cadre strict du bloc de papier relié, il n’y aura ainsi aucune limite ou contrainte.
LA PAROLE A UNE OEUVRE D'ART
Les premiers titres publiés viennent d’auteurs «maison», qui ont participé à «Mode de vie». Sans titre est le premier roman d’Hubert Renard, artiste français qui a imaginé un homonyme et dont l’œuvre est composée des archives fictives de cet Hubert Renard – articles de presse, critiques d’art, catalogues et photos d’expo... Renard y donne la parole à un chef-d’œuvre du XXIe siècle, qui a traversé toutes les étapes de l’art. «Un texte remarquable, juge Christian Pellet, où il décrit avec malice les institutions artistiques et brosse des portraits sensibles du monde de l’art contemporain, galeristes, journalistes, etc.»
Chez soi, de Sarah Hildebrand, se lit dans les deux sens; les textes, en allemand et français, sont mis en regard des dessins, et l’artiste interroge la notion d’habitat, d’intimité, d’identité. Alexandre Friederich, lui, propose dans 45-12, retour à Aravaca des fragments de journal auxquels il intercale des photos des lieux où il a vécu. La chronologie inversée provoque un «vertige ascensionnel», les lieux et les relations disparaissant dans l’oubli de ce qui n’est pas encore advenu. Suivront In petto, bande dessinée de l’artiste Manuel Perrin, I am, rêves dessinés de Marisa Cornejo, ou encore Mémoires enchâssées, récit d’une cure par le psychothérapeute Gérard Genoud – un autre genre de réflexion sur l’image.
Hasard ou tendance de fond? Re: Pacific émerge dans un contexte qui voit plusieurs auteurs venus des beaux-arts publier régulièrement (lire ci-après). «Il existe en effet un courant de jeunes auteurs issus des écoles d’art qui pratiquent divers médiums, dans un frottement avec le monde littéraire, du spectacle ou du théâtre», relève Christian Pellet. «En imaginant d’autres manières de diffuser les textes, ils ouvrent des perspectives intéressantes pour le livre à l’heure où l’on se soucie d’un nouveau modèle économique.» Art&fiction en a publié certains. Stéphane Fretz, lui, donne un cours sur l’édition de livre d’artiste aux Beaux-Arts de Sierre: «On crée avec ces livres une forme qui permet de transmettre et contribue à faire fructifier l’art lui-même», se réjouit-il. Les écoles d’art en Suisse romande et en France l’ont compris, qui mettent à profit ateliers d’écriture et d’édition pour stimuler la réflexion et favoriser les influences mutuelles entre l’écrit et les beaux-arts.
«Un rapport libre à l’écriture»
C’est sous l’impulsion d’Hervé Laurent que la Haute école d’arts et de design – Genève (HEAD) ouvrait son atelier d’écriture à l’orée des années 2000. Ce qui intéressait le critique d’art et enseignant, c’était de «regarder ce que les artistes ont fait à la littérature», expliquait-il à Remue.net en 2009. «Dans l’atelier d’écriture, la littérature est présente dans la mesure où elle est devenue un terrain d’action pour pas mal d’artistes, tandis que les modes de pensée propres à l’art contemporain sont présents directement ou indirectement dans beaucoup de travaux littéraires.» Si, depuis quelques années, des ateliers d’écriture se développent dans plusieurs écoles d’art en France – notamment la Station d’arts poétiques à Lyon –, celui de la HEAD a fait œuvre de pionnier. En inscrivant l’écriture dans un cursus dédié aux arts visuels, il a favorisé une grande liberté dans les rapports des étudiants avec le texte, sa production, son caractère littéraire ou non, ses supports, ses destinataires et ses modes de diffusion.
Aujourd’hui à la retraite, Hervé Laurent a passé le relais à Carla Demierre depuis cette année. Ancienne étudiante de la HEAD, elle écrit, adapte ses textes sous la forme de pièces sonores ou de lectures et collabore régulièrement avec des artistes; elle anime aussi la revue Tissu avec Fabienne Radi et Izet Sheshivari, et on l’a récemment vue en scène avec la chorégraphe Perrine Valli. Entretien.
En quoi consiste la formation en écriture de la HEAD, qu’est-ce qui la différencie d’autres ateliers d’écriture?
Carla Demierre: C’est un enseignement spécialisé optionnel qui s’adresse principalement aux étudiants de 2e et 3e années de bachelor du département Arts visuels. Il ne s’agit pas d’acquérir des savoirs techniques; l’idée est plutôt d’expérimenter et d’interroger la pratique de l’écriture à partir de l’art contemporain.
L’atelier d’écriture de la HEAD est un espace particulier, une situation frontière aux confins de l’art et de la littérature, qui offre une possibilité de renouveler les pratiques et les formes de l’écriture. Nous n’avons pas de département qui ne développe que l’écriture, comme c’est le cas à l’Institut littéraire de Bienne. Les étudiants qui commencent à écrire au sein d’un cursus artistique abordent l’écriture de la même façon qu’un travail sur l’image. Ils ne pensent pas l’art en termes de médiums séparés, mais sont plutôt habitués à investir tous les champs de la culture et du savoir dans un esprit d’exploration et d’aventure. Leur rapport à la littérature se construit à mesure que le travail d’écriture s’affirme de façon autonome.
Du coup, ce rapport est assez souple et décomplexé – ce qui n’est pas forcément le cas dans les universités. Ils ne sont pas intimidés, mais souvent encore peu informés et du coup très audacieux: ils osent, et font un pas de côté réflexif ensuite. Mais le premier geste est libre. La figure de l’auteur, ce fantasme d’autorité, est désamorcée et leur posture d’auteur puise ses références dans plusieurs directions, artistiques comme littéraires. Lors des entretiens individuels, on définit des axes de recherche, littéraires et plastiques: l’idée est qu’ils définissent eux-mêmes leur champ d’investigation, ainsi que le cadre de références dans lequel leurs textes vont s’inscrire. Ils explorent les formes de la performance, de la conférence, de la lecture, de l’installation... Ils inventent des façons de transmettre le texte, et de l’articuler à leur travail.
Concrètement, comment fonctionne l’atelier?
– De façon générale, nous ne travaillons pas avec des exercices, notre approche est pratique et critique, et les outils d’analyse que nous élaborons n’ont surtout pas pour but de produire une théorie littéraire. Il est difficile d’écrire ensemble sur une durée imposée: chacun doit donc inventer et trouver son cadre, son rythme, ses stratégies d’écriture. A côté des entretiens individuels, nous avons un rendez-vous hebdomadaire, le Club, où nous lisons des textes d’écrivains et d’artistes, parfois en présence de leurs auteurs. Nous en discutons du point de vue de l’expérience de lecture, en inventant des outils en fonction des textes – cela peut passer par la répétition, la lecture à haute voix, etc. C’est une approche plutôt intuitive, pensée comme une pratique qui soutient et nourrit le travail d’écriture individuel.
Quels sont les auteurs contemporains invités?
– Chaque année, environ huit écrivains donnent une lecture dans le cadre du cycle Voix off, soirées publiques organisées en partenariat avec le Musée d’art moderne et contemporain de Genève (Mamco). C’est l’occasion de découvrir des formes singulières et exigeantes de la littérature contemporaine. Nous invitons souvent des auteurs qui ont une position limite entre les différentes domaines – il y a eu Jean-Jacques Bonvin, Nathalie Léger, Jérôme Mauche ou Jean-Marie Gleize. La prochaine invitée, Pascale Bouhénic, est écrivaine et réalisatrice de documentaires. Tous interviennent dans l’atelier pour parler de leur travail, et porter un regard critique sur les textes des étudiants.
Explorez-vous aussi le livre d’artiste?
– L’école propose un atelier de microédition, avec lequel l’atelier d’écriture a des liens forts. Les deux sont souvent suivis en parallèle, beaucoup d’étudiants ayant un désir de publication. Par ailleurs, la HEAD s’est associée aux éditions genevoises Héros-limite pour créer la collection «Courts lettrages», dans laquelle sont publiés des textes issus de travaux menés dans l’atelier. Trois livres sortiront en mars, ce qui portera à treize le nombre de titres publiés depuis son lancement en 2004. Il ne s’agit pas de publier tout ce qui s’écrit dans l’atelier, mais de donner à des jeunes auteurs la possibilité d’une première publication dans des conditions professionnelles.
Quels genres de textes sortent du laboratoire de l’atelier? Qu’est-ce que ce contexte particulier favorise?
– C’est très varié: poèmes, fictions non-conventionnelles, récits critiques, textes destinés à être lus en conférence, constituant la voix off d’un film ou diffusés dans une installation, faisant l’objet d’un travail typographique sophistiqué, etc. Parmi la vingtaine de participants, certains écrivent sans établir de liens entre leurs textes et leur travail plastique. D’autres inventent des formes (narratives ou critiques) pour en parler; d’autres encore élaborent des pratiques littéraires et plastiques parallèles, qui se font écho. Il arrive aussi que l’écriture détourne certains du travail plastique; cela a été mon cas. Ça s’est fait naturellement. Mais mon rapport à la littérature s’est construit à partir de l’art, ce qui m’a conduite par exemple à envisager la lecture sous des formes proches de la performance.
Vivier romand issu des écoles d’art
Ils sont de plus en plus nombreux à publier, les auteurs issus de l’atelier d’écriture de la Haute école d’art et de design – Genève (HEAD). Et ils se distinguent par des livres atypiques, des écritures fragmentaires, des collages et mosaïques plus ou moins intimistes qui jouent avec la plasticité des formes. Microédition artisanale et performance participent de cette recherche de nouvelles formes et de nouveaux supports. «J’ai plus de liens avec les étudiants des Beaux-Arts et la HEAD qu’avec la faculté des lettres de l’université», souligne Alain Berset, directeur des Editions Héros-limite. Attentive à la poésie sonore et aux arts visuels, la maison s’est associée dès le début à l’atelier d’écriture de la HEAD en lançant sa collection Courts lettrages, qui publie certains textes issus de l’atelier. Les trois prochains paraissent en mars. «La différence entre une collection comme Re: Pacific et Courts lettrages, c’est que nous publions des auteurs qui débutent», note Alain Berset, qui codirige la collection avec le directeur de la HEAD Jean-Pierre Greff, Hervé Laurent et Carla Demierre. «Les textes sont à chaque fois différents, avec un autre climat, un autre univers, pas toujours linéaires, plus ou moins intimistes ou extravertis. C’est la plupart du temps un travail de longue haleine, deux à trois ans d’écriture de la part d’étudiants qui ont déjà terminé la HEAD.»
Courts lettrages n’a «pas de prétention», dit l’éditeur, et ne renouvelle pas nécessairement les formes. «Il s’agit de tentatives d’expérimentations, comme celle d’écrire avec des contraintes.» Si ces tentatives n’ont rien de neuf, ce qui l’est, en revanche, c’est qu’elles trouvent leur place dans le milieu des arts visuels. «Aujourd’hui, les écoles d’art ont des ateliers d’écriture et de microédition, et il règne notamment à Genève une grande émulation», se réjouit Alain Berset. C’est donc du point de vue de l’édition elle-même, avec l’essor de la microédition et des petits tirages, qu’il y a renouvellement des formes du livre, davantage que du point de vue littéraire. Par ailleurs, la formation artistique des auteurs les rend plus attentifs aux modes d’expressions contemporains. Performance, microédition et autopublication sont ainsi d’autres modes de diffuser le texte. Et «tandis que de plus en plus d’artistes fabriquent des livres – c’est l’histoire des Editions art&fiction, dont les fondateurs viennent des beaux-arts –, le fossé se creuse avec l’édition littéraire, qui a peu de liens avec les arts visuels», note Alain Berset.
Vers la reconnaissance
Carla Demierre, qui a repris les rênes de l’atelier d’écriture de la HEAD, a été l’une des premières à être publiée dans la collection Courts lettrages en 2004 (Avec ou sans la langue?) aux côtés d’Histoire du résident Cyprien Coquet de Denis Martin et de Döner-Kebab de Sebastian Dicenaire. Aujourd’hui, elle codirige la revue Tissu, a publié dans diverses revues et vient de sortir Ma Mère est humoriste chez Leo Scheer (2011), où elle «apprend à parler sa langue» en analysant les rapports entre mère et fille.
Comme Sebastian Dicenaire, elle travaille la mise en voix et en espace de ses textes. «D’autres utilisent la vidéo, font des installations de leurs textes ou travaillent l’agencement de la page», note Alain Berset. Stéphanie Pfister (Sous science, Courts lettrages, 2007) et Jessica Vaucher ont lancé la maison de microédition Ripopée (voir www.ripopee.net). En 2005, Julia Sørensen publiait Segments de plomberie aléatoire à l’enseigne de Courts lettrages. Depuis, art&fiction a édité Sans un je en 2008, et elle a signé cet hiver Cocon-fort aux Editions des Sauvages: un livre fragmentaire, notes au jour le jour pour dire l’étrangeté d’un ailleurs. Sørensen poursuit actuellement un travail d’écriture en l’appliquant à d’autres supports que le livre.
Ancienne étudiante de la HEAD, Laurence Boissier a signé Projet de salon pour Madame B en 2010 chez art&fiction et, en 2011, Noces chez Ripopée ainsi que Cahier des charges aux Editions d’autre part, où elle excelle dans le détournement de genres non littéraires et un humour aussi subtil que ravageur. Sarah Hildebrand, qui sort aujourd’hui Chez soi, a suivi l’atelier d’écriture d’Hervé Laurent ainsi que des ateliers de typographie et d’édition aux beaux-arts de Hambourg. Enfin, relevons que Christian Bernard, directeur du Mamco, vient de publier Petite forme (Ed. Sitaudis), recueil de cinquante sonnets au rythme maîtrisé et aux images fortes.
Ces auteurs commencent à jouir d’une certaine reconnaissance au niveau institutionnel. Chaque année, la Ville et l’Etat de Genève, dans le cadre de la Commission consultative de mise en valeur du livre, encouragent un nouvel auteur par l’octroi d’une bourse de 16'000 francs. Plusieurs lauréats récents sont issus des beaux-arts – notons que Hervé Laurent fait partie du jury. Ainsi, Julia Sørensen a reçu la bourse Nouvel auteur en 2012, Carla Demierre en 2011, Laurence Boissier en 2009 et Alexandre Friederich en 2004. A suivre...
Schlac, chtoïng, zoum. Fête de lancement de la collection Re:Pacific, sa 2 février 2013, 18h, Fonderie Kugler, 4 bis rue de la Truite, Genève; sa 16 février, 17h, art & fiction, 16 av. de France, Lausanne.
Premiers titres. Hubert Renard, Sans titre, Ed. art & fiction, coll. Re:Pacific, 2013. Sarah Hildebrand, Chez soi, Ed. art & fiction, coll. Re:Pacific, 2013. Alexandre Friederich, 45-12, retour à Aravaca, Ed. art & fiction, coll. Re:Pacific, 2013. www.artfiction.ch
Voix Off. Cycle de lectures organisé par le Mamco et la Head-Genève: ma 5 mars, lecture de Pascale Bouhénic à 18h30 au Mamco, Genève. mamco.ch
Dernières parutions. Julia Sørensen, Cocon-fort, Ed. des Sauvages, 2012. Christian Bernard, Petite forme. Cinquante sonnets, Ed. Sitaudis, 2012. Carla Demierre, Ma mère est humoriste, Ed. Laureli/Léo Scheer, 2011.
A paraître en mars 2013 dans la collection Courts lettrages des Editions Héros-limite: Baptiste Gaillard, Le Chemin de Lennie; Anne Le Troter, L'Encyclopédie de la matière; Vincent de Roguin, De l’Aménagement du territoire à l’école des temps et tout le reste à l’avenant.